Coloration (microscopie)

L'observation en microscopie optique d'une coupe transversale colorée au carmino-vert montre les caractéristiques anatomiques d'une racine de Ficaire : organe végétal à symétrie axiale (cette symétrie caractérise une racine ou une tige alors que la feuille a une symétrie bilatérale) ; présence d'un rhizoderme pouvant former l'assise pilifère ; écorce ou cortex très développé, comprenant, de l'extérieur vers l'intérieur, une ou plusieurs couches de cellules subérifiées (subéroïde ou assise subéreuse), un parenchyme cortical à cellules riches en amyloplastes et méats, tissu végétal à fonction de réserve (non associé à des tissus de soutien, collenchyme et/ou sclérenchyme) et un endoderme constitué de cellules subérifiées. Les tissus conducteurs se localisent dans le cylindre central (dont la moelle) réduit en raison de l'alternance de massifs de phloème primaire et de xylème primaire à différenciation centripète. La présence de cinq massifs de xylème I et de phloème I et l'endoderme qui présente des épaississements de lignosubérine (lignine et subérine) en bande caractérisent une racine de Dicotylédone[1].
Exemple de coloration à l'éosine.

La coloration de tissu biologique est souvent nécessaire pour la mise en évidence et l'identification de cellules ou de la structure tissulaire. Certaines colorations sont compatibles avec la vie cellulaire, d'autres nécessitent la fixation des tissus, et parfois la création de coupes histologiques.

  1. Roger Prat, Expérimentation en biologie et physiologie végétales, Editions Quae, , p. 64.

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